mercredi 27 mai 2020

Le parpaillot châtelleraudais

Le premier numéro du nouveau bulletin de Châtellerault,
LE PARPAILLOT CHÂTELLERAUDAIS, est sorti ! Clic sur l’image :


Du tombeau vide à l’Esprit consolateur

« II vous est avantageux que je m’en aille, car si je ne m’en vais pas, l’Esprit consolateur ne viendra pas vers vous ; mais, si je m’en vais, je vous l’enverrai », promet Jésus (Jean 16, 7). Absence prochaine du Christ annonçant à ses disciples en premier lieu sa mort, avant son départ futur. Voilà qui résonne particulièrement en nos confinements, où la douleur de la mort de proches devient plus terrible encore que d’ordinaire, quand un accompagnement réel des endeuillés est devenu impossible, un rassemblement de vingt personnes excluant de fait le cercle réel, plus large, des amis ou, au sens fort du mot, de l’Église, ce rassemblement de toutes celles et ceux qui ont reçu en partage la foi en la promesse de la résurrection, réduite, pour la représenter, au célébrant, laïc ou pasteur.

Voilà qui est comme au premier dimanche de Pâques ! « Marie de Magdala partit annoncer la résurrection à ceux qui avaient été avec lui et qui étaient dans le deuil et les pleurs », lisons-nous en Marc (16, 10). En ces jours cruels, nous voilà fondés à comprendre les disciples, enfermés « dans le deuil et les pleurs », qui ne peuvent pas, dans un premier temps, percevoir la consolation inouïe, pourtant donnée pleinement dans la parole de Marie de Magdala seule, ou dans celle des deux disciples d’Emmaüs, devenus à eux seuls l’Église proclamant l’Évangile de la résurrection.

C’est du cœur de cette seule parole, l’annonce de la résurrection du Christ, n’aurait-elle qu’un seul témoin humain, tel une Marie de Magdala, que jaillit dans le don de l’Esprit saint, témoin divin, la présence du Ressuscité avec nous jusqu’à la fin du temps.

RP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire