dimanche 22 novembre 2020

Culte de l'aumônerie pénitentiaire de Poitiers Vivonne


… Ou comment les larmes coulant à flot d’yeux bouleversés par la vision d’un châtiment éternel devinrent comme les eaux de la grâce et de l’amour qui éteignent le feu de l’enfer (d'après Une histoire, conte de Hans Christian Andersen)…



À suivre avec le culte célébré par les aumôniers de Poitiers Vivonne ICI

samedi 21 novembre 2020

Appel CÉCEF - Églises évangéliques arméniennes


Haut-Karabagh / Artsakh — Communiqués ICI et ICI


Le communiqué en entier ICI (PDF)


L'appel en entier ICI (PDF)

jeudi 19 novembre 2020

Lu sur Ouest-infos



L’Église unie du Canada veut un revenu universel de base

Le 22 septembre dernier, l’Église unie du Canada a appelé à une mobilisation symbolique pour la mise en place d’un revenu universel de base.

À 12h30 (heure locale), des gens d’un bout à l’autre du Canada ont allumé une bougie pour exprimer leur appui à l’instauration d’un programme de revenu universel de base, une mesure qui éradiquerait l’insécurité financière persistante au Canada. Cette initiative avait été lancée par l’Église unie du Canada sous le slogan : « Allumons la flamme de la sécurité financière pour toute la population canadienne. » Quelques consignes étaient également partagées afin de faire rayonner cette campagne : « allumez une chandelle, photographiez-la et affichez la photo sur les médias sociaux (#revenudebaseuniversel) ou envoyez-la aux diffuseurs d’actualités dans votre région… »

Aller au-delà du soutien d’urgence

L’Église unie invitait également à se joindre à une vigile sur la Colline parlementaire à Ottawa, capitale nationale, et devant le bureau de la ministre des Finances à Toronto. Dans une lettre qu’il avait adressée aux élus le 22 mai, le modérateur Richard Bott affirmait, au nom de l’Église unie, qu’il fallait « saisir cette occasion, un moment de Kairos, et travailler de concert avec les provinces, les territoires et les instances de leadership autochtones pour l’instauration d’un programme de revenu universel de base. En ce temps de la Covid-19, le vécu collectif comme Canadiennes et Canadiens révèle une occasion inestimable, une invitation à aller de l’avant. Compte tenu des résultats positifs découlant de la Prestation canadienne d’urgence [NDLR, lancée pour soutenir l’économie face aux effets économiques de la pandémie de Covid-19], nous invitons le gouvernement à mettre en place un programme de revenu universel de base afin d’assurer la sécurité économique de toute la population canadienne, un programme qui sera plus équitable et moins lourd à gérer que les programmes de soutien déjà en place. »

Une initiative de plus en plus suivie

Un mouvement croissant de membres du Sénat, de leaders politiques, d’évêques anglicans et luthériens évangéliques, et nombre de membres d’Églises de l’océan Pacifique à l’océan Atlantique affirment que le temps est venu de mettre en place une telle mesure.

Gérald Machabert, journal Réveil

lundi 2 novembre 2020

Le parpaillot châtelleraudais | novembre & décembre 2020

Numéro 4 — novembre & décembre 2020,
Clic sur l’image :


(Et ICI, le message de soutien des musulmans de Châtellerault
aux chrétiens lu dimanche 1er nov. au cours du culte et des messes)


Temps d’absence et promesse de présence

Quand l’Avent s’approche, c’est, en signe, le Christ qui s’approche, promesse de Noël où lui-même nous a rejoints, pleinement. Nous voilà alors devant Dieu, devant celui-là seul qui l‘incarne.

En ces temps étranges que nous traversons, où le mot même de présence semble une gageure — mesures prophylactiques obligent —, où même, sous la menace terroriste qui plane, le terme même de présence religieuse prend des accents redoutables, nous voilà au défi du témoignage à un Dieu autre, Dieu-amour, au-delà de toute image et représentation, et donc inaccessible au blasphème, lequel ne peut atteindre que des représentations, des idoles.

À suivre .../...

Quoi de neuf ? - Automne 2020




Temps d’absence et promesse de présence (suite)

.../...
Le vrai Dieu est au-delà de toute figure, et particulièrement de toute figure de la force, cela en tout temps ; au-delà, aujourd’hui, d’une figure au nom de laquelle on tue. Une idole fragile au point d’être menacée par des dessins, au point de devoir être défendue par la violence ! Une idole de la puissance, de la force et de la violence. Le vrai Dieu, est inblasphémable : aucune caricature ne saurait l’atteindre, lui ou ses prophètes et témoins. Aucune des figures d’idole que l'on s'en fait n’est Dieu, Dieu au-delà de tout nom, de toute représentation, et dont la force se déploie dans la faiblesse d’un serviteur souffrant et mourant — manifestant dans sa faiblesse-même que « Dieu est amour » (1 Jean 4, 8 & 16).

« Nul n’a jamais vu Dieu. Dieu, le Fils unique qui demeure dans le sein du Père, seul nous l’a fait connaître » (Jean 1, 18).

Voilà qui nous rappelle nos limites, soulignées encore en ce temps de pandémie. L’Église est toujours composée de disciples limités, entendant quand même l’appel à l’amour, à l’union et au rassemblement, mais toujours en déficit. C’est ce défi qu’il s’agit de continuer à relever quand en ce temps d’Avent et de Noël se profile la commémoration de l’Incarnation de celui qui nous a pleinement rejoints.

Roland Poupin, pasteur