Avec le mot du trésorier
Temps d’absence et promesse de présence (suite)
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Le vrai Dieu est au-delà de toute figure, et particulièrement de toute figure de la force, cela en tout temps ; au-delà, aujourd’hui, d’une figure au nom de laquelle on tue. Une idole fragile au point d’être menacée par des dessins, au point de devoir être défendue par la violence ! Une idole de la puissance, de la force et de la violence. Le vrai Dieu, est inblasphémable : aucune caricature ne saurait l’atteindre, lui ou ses prophètes et témoins. Aucune des figures d’idole que l'on s'en fait n’est Dieu, Dieu au-delà de tout nom, de toute représentation, et dont la force se déploie dans la faiblesse d’un serviteur souffrant et mourant — manifestant dans sa faiblesse-même que « Dieu est amour » (1 Jean 4, 8 & 16).
« Nul n’a jamais vu Dieu. Dieu, le Fils unique qui demeure dans le sein du Père, seul nous l’a fait connaître » (Jean 1, 18).
Voilà qui nous rappelle nos limites, soulignées encore en ce temps de pandémie. L’Église est toujours composée de disciples limités, entendant quand même l’appel à l’amour, à l’union et au rassemblement, mais toujours en déficit. C’est ce défi qu’il s’agit de continuer à relever quand en ce temps d’Avent et de Noël se profile la commémoration de l’Incarnation de celui qui nous a pleinement rejoints.
Roland Poupin, pasteur
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